Cobra

Introduction
Ca y est, le virus m'a pris...
Après l'expérience (marrante) de l'hydrofuge, je me suis lancé dans le offshore.
Après m'être renseigné sur mon forum favoris, je me suis décidé à acheter le Cobra de chez Graupner.
En réalité, disposant déjà d'un équipement RC (variateur, moteur, accus...) en 7 éléments, cette coque de la catégorie mono1 était parfaite.
Je l'ai achetée d'occasion, mais comme à mon habitude, je l'ai complètement démontée puis remontée à ma sauce (après plusieurs jours et une longue nuit de boulot!)
Ce week-end, c'était mon premier essai, et je n'ai pas été déçu! Ca carbure! Finalement, même à mi-gaz je m'amuse bien. Mais alors, quand je passe en plein gaz, ça décoiffe!
Le seul hic, le système de refroidissement que je pense modifier car peu efficace (je n'aurais peut-être pas du modifier ce qu'avait fait le précédent propriétaire).
J'ai également eu quelques problèmes radio probablement dus à de l'humidité sur le récepteur.
Construction
Comme dit plus haut, j'ai acheté cette coque d'occasion.
Le boulot du précédent propriétaire était tout à fait acceptable, mais je ne peux pas m'en passer, il faut que je modifie tout, quitte à ce que ce soit moins bien :)
Pour ma défense, il fallait que je fasse rentrer mes accus GP3000 7 éléments.
Le support était normalement prévu pour 4 éléments.
Mais le vrai problème se situait au niveau du centrage. En mettant mes accus là où il y avait de la place, c'est à dire à l'avant du bateau, ce dernier était centré bien trop avant!
J'ai donc entrepris de reculer le bloc moteur, donc de tout démonter.
Démontage
Première étape, décoller le pont supérieur.
Finalement, ça n'a pas été trop dur!
Ensuite, supprimer les résidus de colles sur les éléments. Tant qu'à faire, j'ai également retiré les divers tubes (prise d'eau et antenne) pour que le collage soit fait par l'intérieur.
Etape suivante, démonter les divers éléments... là pas trop de difficulté. Le moteur est tenu par 2 vis, les pignons par des vis sans tête.
La platine radio a aussi été démontée.
En effet, j'ai remarqué qu'en actionnant le servo de direction, la platine radio bougait beaucoup, et ça ne me plaisait pas trop.
De plus, les baguettes de bois dur jouant le rôle de support de servo s'étaient fendue à cause des vis de fixation.
Démontage du tube d'étambot, de la chaise de propulsion, du circuit de refroidissement...
Décollage du support batterie et de la platine correspondante.
Mais restait une modif de taille : décoller le support moteur.
Et là je dois dire que mon prédécesseur avait fait du beau travail : c'était bien collé!
Mon but était de pouvoir reculer ce support de 2cm environ, et je crois que j'ai passé bien 2h à essayer de décoller le support moteur sans passer au travers de la coque.
J'y suis finalement arrivé au moyen de lame de cutter bien affutée glissée entre le support et la coque.
Après, ce fut le grand nettoyage, pour supprimer toutes les traces de colle.
Et me voilà en possession d'un merveilleur kit de construction, sauf que les trous était déjà percés et la finition faite.


Modifications
Platine Radio
J'ai commencé par la platine radio.
Les supports de fixation du servo s'étaient fendus pour 2 raisons :
- les supports étaient trop éloignés, donc les vis au bord des baguettes les faisait éclater
- les vis étant grosses, il vallait mieux préperser les trous
J'ai donc remplacer les supports en collant les chutes de baguette qu'il me restait suffisament proches pour affleurer au servo.
Le tout est collé à l'époxy rapide.

Je positionne le servo à blanc, et je perse à l'aide d'une mini-perceuse munie d'un foret 1.2mm les passages des vis de fixation.
J'en profite pour renforcer la fixation du tableau arrière sur la coque en taillant dans du blasa des blocs qui viendront augmenter la surface de collage,
et rigidifier le tout.
Après vérification, le tableau arrière est effectivement maintenant bien plus rigide.


Bloc moteur
L'étape suivante concerne le bloc moteur.
Il me fallait reculer le support moteur au maximum, sans être géné par la platine radio.
Je procède donc à un montage à blanc, avec un SPEED500 race comme moteur plutôt que le moteur de voiture car ce dernier est plus court.
Les mesures donnent un recul d'environ 2 cm.
Il faut ensuite couper le tube d'étambot et l'arbre de transmission à la nouvelle longueur.
Là encore, le plus simple est de marquer le tube après montage à blanc.
Le tube est coupé proprement à la mini-perceuse munie d'un disque à tronçonner (ne pas oublier les lunettes de protection).
Il faut ensuite récupérer le palier (en laiton) dans le petit bout de tube restant.
Pour cela, on tronconne légèrement le tube, cette fois dans le sens de la longeur. Ensuite, à l'aide d'un tournevis, on vient élargir le tube.
Il ne reste plus qu'à glisser un tournevis dans le tube et à frapper au marteau pour faire sortir le palier.
Ce palier sera inséré dans le tube raccourci.
Nouveau montage à blanc, avec les pignons et le cardan cette fois pour mesurer la longueur de l'arbre de transmission.
Il est lui aussi couper au disque à tronçonner.
Il ne reste plus qu'à coller le support moteur en place, ainsi que le tube de transmission qui doit affleurer à l'étambot.
Le collage s'effectue à la colle époxy + microballon. Elle assurera l'étanchéité du tube de l'intérieur.
Direction
En démontant le bateau, j'ai cassé le soufflet que mon prédécesseur avait installé.
Du coup, je suis allé en acheter d'autres (2 cette fois), et tant qu'à faire d'une taille un peu plus réduite.
La commande de la direction se fera donc en direct, mais à l'aide de 2 commandes (aller-retour) rigides, passant au travers des soufflets, eux-mêmes collés sur le tableau arrière.
Sur la chaise de direction, les commandes sont fixées par les système de fixations classiques, autorisant le réglage.
J'ai percé un second trou (mon prédécesseur avait percé le premier), et y ais glissé les soufflets.
Ces derniers sont fixés à l'époxy + microballon qui joue encore une fois le double rôle de la fixation et de l'étanchéité.
J'ai voulu remplacer les commandes fournies par des cordes à piano, car elles étaient légèrement trop courte, mais je me suis souvenu de CAP qui rouillaient.
Je pense que les commandes fournies sont inxoydable...
J'ai donc fixé les commandes par dessous le palomier plutôt que par dessus, ça m'a permis de gagner quelques millimètres.
A final, après mes essais, la commande de direction est plus dure dans un sens que dans l'autre, il va falloir que je corrige ça!
Circuit de refroidissement
Vu la configuration utilisée, il est important de bien refroidir le moteur et le variateur.
Etant un aéromodéliste de formation (si j'ose dire), j'avais plutôt l'habitude de préfoir une bonne circulation d'air pour refroidir l'électronique.
Ici, il n'est pas question de faire circuler l'air, tout doit être étanche.
Mais l'eau ayant un meilleure coefficient de conduction thermique, autant d'utiliser.
Le principe du refroidissement dans un bateau est classique en navimodélisme :
On utilise une prise d'eau, soit à l'arrière du bateau, derrière l'hélice, soit sous la coque.
La première solution à l'avantage de ne pas dépendre de la vitesse du bateau, mais plutôt du régime du moteur, ce qui nous va bien : plus le moteur tourne fort, plus on le refroidit.
En effet, l'eau est projetée par l'hélice, et non pas par l'avancée du bateau.
Une fois l'eau récupérée, elle se dirige au travers de durite vers le variateur qu'elle refroidit en passant dans un tube laiton soudé à son radiateur.
Ensuite, toujours au moyen de durite, l'eau rejoint le moteur.
Ce dernier est entouré par un serpentin en laiton ou alu, dans lequel va circuler l'eau.
à la sortie du serpentin, l'eau chaude est évacuée à l'extérieur toujours par le biais de durite et d'un tube dévacuation.
Ce dernier peut être placé à l'arrière (le plus discret), vers le haut (le plus visible, on a un joli jet si le circuit est bien fait), sur le côté, ce qui constitue un bon compromis entre visibilité et discrétion.
Il ne faut pas faire la même erreur que moi : l'eau froide doit d'abord atteindre le variateur et seulement ensuite le moteur.
En effet, ce dernier chauffe bien plus que le variateur, qui est d'ailleurs le plus sensible à la chaleur.
Il faut donc éviter de refroidir le variateur à l'eau chaude.
Notons qu'il existe aussi la possibilité de mettre 2 prises d'eau séparée, une pour le variateur, une pour le moteur. Mais cette pratique semble inutilisée, surement parce qu'elle n'apporte rien de plus en augmentant la complixité du circuit de refroidissement.
Il est également possible d'utiliser une pompe (style aquarium ou essui-glace ou encore à carburant de modélisme) pour faire fonctionner le circuit d'eau, le refroidissement est alors optimum, mais la consommation et le poids du bateau sont augmentés.
A choisir donc uniquement si les circuits classiques sont insuffisants.
Voilà pour la théorie, passons maintenant à la pratique.
Le circuit d'eau inital m'a donné quelques difficultés. Il semble que la puissance de l'eau n'était pas suffisante pour assurer une bonne circulations sauf à grande vitesse.
Après plusieurs essais, j'ai bien obtenu quelque chose, mais rien de transandant.
Mon variateur à fini en protection thermique (après une bonne après-midi de fonctionnement).
J'ai donc entrepris de modifier le circuit, en utilisant des tubes et durites de diamètres intérieur plus grand.
Sur le montage d'origine, les tubes alus utilisés avaient un diamètre intérieur de 2 mm pour un diamètre extérieur de 4 mm.
Les durites avaient un diamètre intérieur de 3mm.
Le gain potentiel se situe selon moi au niveau des tubes.
Passé à LeroyPinpin, je suis tombé sur un tube laiton de dimètre intérieur 4mm pour 5 extérieur.
Il n'y avait que ça, j'ai donc acheté.
Je suis également tombé sur du tuyau (au rayon jardinerie) souple et transparent, de diamètre intérieur de 4mm.
Vu le prix, ça vallait le coût d'essayer.
Première étape, fabrication du serpentin.
Ne faites pas comme moi, avant de vous lancer dans sa confection, regardez ce dont vous avez besoin : le nombre de tours, le côté qui doit être en haut ou en bas, si l'entrée et la sortie débouchent du même côté, etc...
Ca conditionnera le sens de l'enroulement.
En suite, il faut remplir le tube avec du sable fin (ou du sel fin) après avoir pincé un côté avec une pince.
Une fois rempli, tassez un peu, puis complété jusqu'à ce que le tassage ne donne plus rien.
J'avais lu sur le net qu'il ne fallait pas tassé sous peine de voir le tube se rompre.
Pour moi, ça a été l'inverse, je n'ai pas assez tassé et j'ai eu une pliure.
Je pense que ça dépend du diamètre du tube, le mien étant plutôt large, mieux vaut tasser.
Ne pas oublier de refermer l'autre extrémité du tube avant de travailler.
En suite, il faut enrouler le tube autour du moteur, ou mieux, autour d'une pièce cylindrique de même taille (ou légèrement plus petite).
Il faut avoir de gros bras de des gans épais facilite le travail. Il peut être nécessaire d'immobiliser une partie du tube dans un étaux pour faciliter le travail.
Une fois terminer, on coupe les exédants très proprement à l'aide d'une mini-perceuse munie d'un disque à tronçonner. Encore une fois, attention aux projections de métaux, mais aussi de sable,
il faut donc se munir de lunette de protection.
Des gants sont également les bienvenus, surtout que ça chauffe pas mal!
Pour finir, n'hésitez pas à mettre un masque (vous savez, celui que vous utilisez pour vos collages, si si!) pour éviter de respirer les poussières résultant de l'usure du disque.
En dernier lieu, un coup de papier de verre sur les extrémités permet de supprimer les échardes de laiton...
N'oubliez pas de vider le tube de son sable... C'est un peu la galère, mais on y arrive.
Une fois le serpentin moteur terminer, il faut fabriquer la prise d'eau.
Pour cela on récupère un bout de tube de laiton restant après la fabrication du serpentin.
Le choisir suffisament long pour qu'il puisse assurer sa fonction après pliage.
Il faudra le plier en "S", une extrémité derrière l'hélice, l'autre débouchant sur le support de la chaise.
Et oui, sur mon modèle, c'est l'hélice qui bouge pour assurer la direction, il faut donc que la prise d'eau bouge avec.
On fixe donc le tube de prise d'eau sur la partie mobile de la chaise, en perçant ce support pour y faire passer le tube.
Les rayons de courbures du tube doivent être les plus grand possible afin de ne pas limiter le passage de l'eau.
L'extrémité en contact avec l'eau devra être biseauté (toujours avec la mini-perceuse) avec un biseau le plus grand possible pour favoriser la prise d'eau.
Cette même extrémité est positionnée à mi-hauteur de la pale haute de l'hélice (je suis les conseils des pros), et plutôt vers la gauche (vu de derrière).
Il suffit ensuite de le fixer, soit en le collant, soit en glissant 2 bout de durite, un avant et un après le support.
Il faut aussi l'immobiliser sur le gouvernail, avec par exemple un colier rislant.
Il ne reste plus qu'à fixer 2 bouts de tube, un pour faire rentrer l'eau dans la coque, l'autre pour l'évaculer.
Après reste à relier les différents éléments, soit avec des durites (plus souples, résistent à la chaleur, et vieillissent très bien mais le diamètre intérieur est faible),
soit avec les tubes transparent d'arrosage.
A noter que pour ces derniers, si le diamètre des tubes est trop juste, il suffit de les chauffer au briquet pour enfiler les tubes.
Au pire, on peut toujours assurer les fixations par des colliers plastiques.
A suivre...
La fin de cette page est en cours de constructions, les photos viendront bientôt!
Equipement
Moteur : Trinity SpeedGem Pro Kobal 13T Double Motor
accus : 7 éléments GP3000
Vario : Graupner Navy60 + BEC maison
Hélice : ? faut que je regarde...
Récepteur : Futaba RF118 (à confirmer)
Servo de direction : Graupner C17 (à confirmer)
Vidéos
Quelques vidéos au format DivX
Zig-Zag (2.54Mo)
Pointe (2.52Mo)
Accéleration (2.73Mo)
Passage lent 2Mo)
Passage rapide (1.19Mo)
Navigation et tête à queue (4.01Mo)
Virage (928Ko)
??? (278Ko)
Virages serrés (2.76Mo)
Le retour du Cobra
Après quelques années de sommeil, le cobra a repris les flots...
Le voici dans ces oeuvres...
Les performances sont honorables, mais rien à voir avec les vidéos ci-dessus.
Reste à trouver les bons réglages...
Video1 au Mourillon
Video2 au Mourillon
Video3 au Mourillon
Video4 au Mourillon
Video5 au Mourillon
Video6 au Mourillon
Video7 au Mourillon
Video8 au Mourillon
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